Montpellier octobre 2009
Du 6*9 de mon adolescence il y a quarante ans en Afrique en passant par divers Kodak qui m'ont suivi durant mes navigations en passant par un brave Fuji AX3 et son sac d'optiques qui n'a pas craint les embruns des transats on s'aperçoit qu'on faisait de la photo comme ça sans y prendre garde. Bien sur beaucoup ont disparues, certaines navigations furent plus que humides et les bagages, ça se perd.
Maintenant autre vie autres moyens.
la vie est implacable mais quels souvenirs, jusqu'au dernier jour.
Depuis j'aurais repris goût à la photo mais autrement dans un environnement de chantiers et de carrières, timidement avec ces petits
téléphones munis d'un capteur (j'ai commencé avec un Sagem, c'est dire la qualité) puis le gout revenant un Minolta Dimage d'occase.Plus récemment j'ai 'utilisé deux Olympus, l'un est le petit étanche ù770SW que j'ai toujours à la ceinture,l'autre est un bridge 550 UZ choisi pour son grand Zoom plus un mini pied le tout dans une cabine de Scania prés à capturer l'instant.
L'instant c'est bien la déception de ces petits appareils, avec les anciens reflexs les réglages étaient contraignants mais au moins on avait la photo qu'on voulait .
Et puis j'avais cru bètement que avec 500 € j'aurai réglé l'affaire ! Ne riez pas !
Depuis il y eut un bridge Canon Powershot Pro1 qui m'a redonner confiance dans le concept Bridge tout en me permettant d'en cerner les limites. Ensuite je me suis laissé tenté par le Fuji S100fs dont on avait dit tant de bien dans la bonne presse,d'ailleurs j'avais découvert l'existence des Fuji S5 pro et de leurs magnifiques photos mais trop tard et puis on ne fait pas d'expérience irréfléchie dans le domaine des reflex. Pour l'instant les résultats déja possibles du S100fs me laissent espérer prendre du plaisir pendant un bon moment avec qui à mon avis restera longtemps comme le seul bridge qui mérite d'ètre catalogué comme en dehors de la famille des compacts.
Ah ! j'oubliais le compact étanche d' Olympus si adapté à mon usage est maintenant entre les mains d'un enfant de dix ans dont les parents qui me sont on ne peut plus proches évoluent dans le monde de l'image; ce garçon a pu ainsi sans contraintes l'été dernier s'exercer à notre art sans craindre ni le sable ni l'eau de mer. Un Ricoh GX200 remplace le ù770SW à ma ceinture tout au long de mes pérégrinations professionnelles et parfois aussi le reste du temps, il est peu encombrant ce qui ne lui interdit pas de produire des images souvent dignes de ce nom.
J'ajoute pour finir que j'ai remis en service mon vieil argentique cité plus haut, un nettoyage chez un pro et il est reparti pour un tour et de temps en temps me donne de l'émotion, comme il y a vingt ans.
Mise à jour mars 2011
Finalement c'est l'argentique qui l'a emporté, comme si je voulais rembobiner le temps je me suis lancer à corps perdu dans des acquisitions de boitiers.Ce fut d'abord un Nikon F3 pour la gueule mais une gueule qui m'a fait mettre la main et le bras dans le système Nikon. S'en est rapidement suivi un F90x littéralement offert lors de l'achat d'un grand angle.Et encore un F2 pour ce qu'il représente et pour me donner la chance d'avoir un peu vécu en sa compagnie, magnifique boitier dont la simplicité déconcertante permet en fait d'obtenir tout ce qu'on veut. Mes pérégrinations forumeuses m'ont fait découvrir la magie du moyen format et son aspect intimidant pourtant quand j'ai vu en vitrine à Montpellier un brave et vieux Bronica ETRS avec deux optiques j'ai craqué dans l'instant et j'ai senti que c'était un choix qui était tout sauf irraisonné.Cela fait un an que je l'ai et j'ai enfin découvert mon approche de la photo.
Bilan: A ce jour je garde le Bronica et son système dans un sac c'est sur et certain; je garde le F90x et ses optiques renforcé d'un F100 dans un autre sac
et j'ai mis en vente en boutique tout le matériel dont une partie assez hétéroclite que j'avais accumulé (foldings Kinax ou Zeiss) trois quarts d'heure pour faire l'inventaire...
Projet un bon scanneur et peut être un boitier numérique plein format.Je veux continuer en argentique parce que c'est vraiment splendide mais le numérique est parfois plus souple et convivial. les deux cohabiteront je l'espère pour le meilleur.
Et avec votre aide.
Pourquoi ce pseudo
Cocagne est le nom d'un voilier qui a succédé à Baguera qui avait succédé à l'oiseau bleu qui lui même succéda à Vent d'est.
Vent d'est était un Vaurien
En ces temps la on baptisait même les dériveurs.
L'Oiseau bleu, un beau côtre de 14 m en bois à bordés jointifs que j'ai rencontré après ce qui avait du être une période mouvementée dans sa vie de paisible yacht.
Navigations tropicales Les embarquements sur les passerelles des cargos marchands parfois français, c'était mon métier par choix, avaient financé l'aventure.
Baguera était un brave First 30 Mauric que nous avons à plusieurs nommé ainsi parce qu'il était destiné à naviguer en école de perfectionnement croisière. Une vraie coque pour le large, petite mais si marine.
Cocagne était un First 35 Berret, c' est le premier voilier que j'ai baptisé moi même je voulais respecter une tradition confuse qui veut qu'un nom de yacht soit de rime faible et compte sept lettres; Cocagne représente tout à la fois l'utopie, la beauté du genre humain et les rêves d' une nature généreuse à ses enfants.Tout ce qu'il faut atteindre.
Et comme je voulais prolonger à son bord une expérience de navigations intensives en école de haute mer,ce que j'ai fait, je pensais que ce nom conviendrait aussi à la démarche de navigation d'un grand nombre de ceux qui venaient à mon bord pour préparer de long voyages en famille (c'était la grande époque de l'après Moitessier et de la construction amateur )
Cocagne est sorti naturellement de mon clavier quand j'ai du choisir mes premiers pseudos car ce joli nom représentait de vraiment bons souvenirs. Il y a bien eu ensuite un Louisiane que j'avais nommé Phœnix et dans lequel j'avais mis beaucoup d'espoir mais qui m'a laissé à terre, l' administration à la quelle nous avions à l'époque affaire n'a pas compris que je veuille utiliser un bateau aussi original de manière tout à fait officielle ce que je revendiquais. Mal m'en a pris.
Non en fait c'est bien Cocagne et son esprit qui m'ont guidé dans mes choix mêmes les plus hasardeux, quelle sérénité que d'être en accord avec soi même et ses souvenirs.
Prénom : Gérard
Je vis à : Montpellier
Dans la vie : Je livre du Béton depuis quinze ans après vingt ans de navigation, c'est comme ça la vie.. On joue les prolongations mais ça valait le coup.